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Suite à la présence de très nombreux spams nous parvenant dans cette rubrique, nous avons été obligés d’en renforcer la protection. Merci de votre compréhension.
242 messages.
Bonjour, Il y a un mois notre fils de 21 ans nous a quitté suite à une complication diabétique. Je suis sonnée et dans le déni... J ai l'impression que c'est irréel, pourtant je l'ai vu, nous avons fait une cérémonie et il y a eu la crémation, son urne est dans sa chambre.. A l'annonce du décès de notre fils, nous étions très entourés, et depuis les gens sont repartis vers leur vie. Ça me fait penser à la grossesse quand enceinte nous sommes dorlotée, entourée et l'accouchement passé les attentions disparaissent, là c'est pareil on est entouré dorloté, et la cérémonie passe et les attentions retombent, comme si c'était derrière. Pourtant nous sommes en plein dedans. Je m'inquiète pour l'un de mes fils, il a 19 ans, il agit comme si son frère allait rentrer, je ne sais pas quoi faire ou penser. Est il dans le déni, agit il comme ça par rapport à nous, en se disant qu'il ne peut pas craquer car nous sommes déjà à terre ? Je sais que chacun vit le deuil à sa façon, mon mari par ex a besoin que le monde sache qu'il vient de perdre son fils, alors il le dit à tous les gens qui sont dans l'ignorance. alors que moi je veux que la vie reprenne avant ça comme si ce n'était qu un cauchemar, et je n en parle pas, je suis incapable de dire j ai perdu mon fils par ex.. Merci de votre attention. Lydie
Je m’appelle Hanane Bras Fernandes, âgée de 35 ans, je suis mère de deux enfants. Résidante sur la commune de la queue en brie 94510 Je vous envoie ce courrier, ce cri de désespoir pour partager mon histoire avec vous et avec des centaines de personnes qui comme moi, ont été victimes de maltraitance, de négligence et de non-assistance par le service d’aide médicale urgente (samu).
Il y a quelques jours de cela, ma famille et moi attendions un petit garçon qu’on avait décidé d’appeler Tiago et dont la date d’accouchement était prévue pour le 14 juillet 2022. A 8 mois et demi de grossesse 35 semaines, je me portais plutôt bien malgré une grossesse à haut risque qui avait occasionné quelques épisodes de saignement sans affecter la santé du bébé, Tiago se portait à merveille, nous étions très heureux et avions tout préparé pour l’accueillir parmi nous.
Le 9 Juin 2022 aux environs de 10h je me suis rendue à l’hôpital intercommunale de Créteil afin d’y subir quelques examens. La sage femme n’avait constaté aucune anomalie, tout était dans l’ordre.
Aux environs de 17.38 h, j’ai eu des saignement assez abondant. Mon mari monsieur Joao Bras Fernandes appelle directement le Samu, l’opérateur confirme le déplacement des pompiers. Ne voyant pas ces derniers se présenter à notre domicile, un deuxième appel est effectué à 17.53 par mon mari qui ne comprenait pas les raisons de ce retard et qui continuait à m’assister par tous les moyens possibles.
A 18.15H les pompiers étaient enfin sur place, faible et en perte de connaissance j’étais dans un état critique, évanouie par terre dans une flaque de sang, après un examen vite fait, ces derniers m’informent de leur incapacité à agir et font appel au samu qui arrive chez moi à 18.50 et décide enfin de me transporter à l’hôpital et dans quelle condition ? J’ai été brusquée, trainée par terre et installée ans un matelas immobilisateur muni de grosses ceintures qui me serraient le ventre et me faisaient très mal. À ce moment là je pouvais sentir le bébé bouger malgré la maltraitance infligée par une équipe de samu qui manquait de professionnalisme et d’objectivité.
Pendant tout le trajet vers l’hôpital je sentais encore mon enfant bougeait je faisais de mon mieux pour supporter les conditions dans lesquelles j’avais été placée, les sangles me seraient fort au niveau de l’abdomen c’était devenu très inconfortable, à ce moment même, j’avais eu une grosse contraction, une boule s’était formée dans mon ventre et puis plus rien. Je ne sentais plus mon bébé bouger et j’ai rapidement avisé le médecin qui n’avait prêté aucune importance à ma réclamation. J’étais prise dans un terrible sentiment d’impuissance totale et c’était ainsi entre la peur et la douleur que j’avais fait mon chemin vers l’hôpital.
Arrivé a l’hôpital intercommunal de Créteil a 19.40 le docteur Lecarpentier me fait une échographie d’urgence et constate qu’il n’y avait plus aucun rythme cardiaque. Mon fils Tiago était mort. Cette situation avait profondément bouleversé le médecin qui m’avait assuré que mon bébé aurait pu être sauvé si les secours étaient arrivés à temps et si les conditions dans lesquelles j’ai été transportée à hôpital avaient été meilleures.
Après le déclenchement de l’accouchement artificiel, j’ai mis au monde un enfant mort-né a 00 :55 du matin il était beau et donnait l’impression qu’il sombrait dans un sommeil profond, c’était ce que j’avais imaginé pour les quelques instants que j’avais passés avec lui avant de m’en séparer pour toujours.
Le 11 juin même après quelques heures de l’accouchement, je suis rentrée chez moi les mains vide, mon fils lui, était resté derrière moi, à la morgue en attendant la suite des procédures de son enterrement. Ceci est un événement subit et douloureux que je n’arrive toujours pas à croire et à comprendre, oui je ne comprends pas comment ni pourquoi j’ai perdu mon bébé dans ces sombres conditions alors qu’on se portait bien tous les deux, le samu qui n’avait fait empirer les choses, me maltraitant, négligeant ma situation allant jusqu’à ignorer mes plaintes concernant les ceintures appliquées autour de mon corps exerçant une forte pression sur mon ventre.
Mon fils Tiago n’est plus, lui qui allait faire ma joie et celle de ma famille. Cette déchirure est le cri d’une maman privé de son bébé à la dernière marche et de sa lumière emportée au bout du tunnel, on y était si près.
Veuillez accepter mes sincères salutations et me contactez pour plus de détails si mon expérience vous intéresse je demande que justice soit faite pour mon enfant Tiago.
Une plainte a été déposé aujourd’hui même le 11/06/2022 pour HOMICIDE INVOLENTAIRE ET NON ASSISSTANCE A PERSONNE EN DANGER. Prise très aux sérieux par les forces de l’ordres le magistrat très appliqué a donné l’ordre de faire pratiquer une autopsie afin de déterminer les causes de la mort de mon ange Tiago.
Mme BRAS FERNANDES HANANE😭😭😭😭
Il y a quelques jours de cela, ma famille et moi attendions un petit garçon qu’on avait décidé d’appeler Tiago et dont la date d’accouchement était prévue pour le 14 juillet 2022. A 8 mois et demi de grossesse 35 semaines, je me portais plutôt bien malgré une grossesse à haut risque qui avait occasionné quelques épisodes de saignement sans affecter la santé du bébé, Tiago se portait à merveille, nous étions très heureux et avions tout préparé pour l’accueillir parmi nous.
Le 9 Juin 2022 aux environs de 10h je me suis rendue à l’hôpital intercommunale de Créteil afin d’y subir quelques examens. La sage femme n’avait constaté aucune anomalie, tout était dans l’ordre.
Aux environs de 17.38 h, j’ai eu des saignement assez abondant. Mon mari monsieur Joao Bras Fernandes appelle directement le Samu, l’opérateur confirme le déplacement des pompiers. Ne voyant pas ces derniers se présenter à notre domicile, un deuxième appel est effectué à 17.53 par mon mari qui ne comprenait pas les raisons de ce retard et qui continuait à m’assister par tous les moyens possibles.
A 18.15H les pompiers étaient enfin sur place, faible et en perte de connaissance j’étais dans un état critique, évanouie par terre dans une flaque de sang, après un examen vite fait, ces derniers m’informent de leur incapacité à agir et font appel au samu qui arrive chez moi à 18.50 et décide enfin de me transporter à l’hôpital et dans quelle condition ? J’ai été brusquée, trainée par terre et installée ans un matelas immobilisateur muni de grosses ceintures qui me serraient le ventre et me faisaient très mal. À ce moment là je pouvais sentir le bébé bouger malgré la maltraitance infligée par une équipe de samu qui manquait de professionnalisme et d’objectivité.
Pendant tout le trajet vers l’hôpital je sentais encore mon enfant bougeait je faisais de mon mieux pour supporter les conditions dans lesquelles j’avais été placée, les sangles me seraient fort au niveau de l’abdomen c’était devenu très inconfortable, à ce moment même, j’avais eu une grosse contraction, une boule s’était formée dans mon ventre et puis plus rien. Je ne sentais plus mon bébé bouger et j’ai rapidement avisé le médecin qui n’avait prêté aucune importance à ma réclamation. J’étais prise dans un terrible sentiment d’impuissance totale et c’était ainsi entre la peur et la douleur que j’avais fait mon chemin vers l’hôpital.
Arrivé a l’hôpital intercommunal de Créteil a 19.40 le docteur Lecarpentier me fait une échographie d’urgence et constate qu’il n’y avait plus aucun rythme cardiaque. Mon fils Tiago était mort. Cette situation avait profondément bouleversé le médecin qui m’avait assuré que mon bébé aurait pu être sauvé si les secours étaient arrivés à temps et si les conditions dans lesquelles j’ai été transportée à hôpital avaient été meilleures.
Après le déclenchement de l’accouchement artificiel, j’ai mis au monde un enfant mort-né a 00 :55 du matin il était beau et donnait l’impression qu’il sombrait dans un sommeil profond, c’était ce que j’avais imaginé pour les quelques instants que j’avais passés avec lui avant de m’en séparer pour toujours.
Le 11 juin même après quelques heures de l’accouchement, je suis rentrée chez moi les mains vide, mon fils lui, était resté derrière moi, à la morgue en attendant la suite des procédures de son enterrement. Ceci est un événement subit et douloureux que je n’arrive toujours pas à croire et à comprendre, oui je ne comprends pas comment ni pourquoi j’ai perdu mon bébé dans ces sombres conditions alors qu’on se portait bien tous les deux, le samu qui n’avait fait empirer les choses, me maltraitant, négligeant ma situation allant jusqu’à ignorer mes plaintes concernant les ceintures appliquées autour de mon corps exerçant une forte pression sur mon ventre.
Mon fils Tiago n’est plus, lui qui allait faire ma joie et celle de ma famille. Cette déchirure est le cri d’une maman privé de son bébé à la dernière marche et de sa lumière emportée au bout du tunnel, on y était si près.
Veuillez accepter mes sincères salutations et me contactez pour plus de détails si mon expérience vous intéresse je demande que justice soit faite pour mon enfant Tiago.
Une plainte a été déposé aujourd’hui même le 11/06/2022 pour HOMICIDE INVOLENTAIRE ET NON ASSISSTANCE A PERSONNE EN DANGER. Prise très aux sérieux par les forces de l’ordres le magistrat très appliqué a donné l’ordre de faire pratiquer une autopsie afin de déterminer les causes de la mort de mon ange Tiago.
Mme BRAS FERNANDES HANANE😭😭😭😭
La presse responsable de rumeurs et les conséquences.
Flash back sur fait divers du 24 juin 2011 - 22h21 - piscine Sportoase - Leuven - noyade de Julien 18ans en première année à la KUL - sciences bio-médicales termine son année avec plusieurs cotes de 16/20
Au Sportoase Leuven depuis 2010 = 4 noyades, dont trois mortelles - Je n'ai pas pu faire bloc avec les parents des autres victimes !
L'affaire judiciaire a duré près de 9ans, 4 procès.
1/Jugé coupable en première instance
2/ la piscine va en appel, la piscine est acquittée,
3/ je vais en cassation, nous gagnons,
4/dernier procès où la piscine sera condamnée à 75% de responsabilité - Julien "serait coupable à 25% !!!
JAMAIS je ne pourrai vivre avec cela !
Par tous les moyens de la rumeur et par la presse, les avocats ont créés le flou, et ont fait de Julien le "fautif potentiel".
Sa noyade repérée par une autre nageuse au moment du coup de sifflet de fin de nage pour la fermeture. et NON VUE par 4 maîtres nageurs tous occupés à d'autres tâches au lieu de faire leur tâche première la "surveillance" -
C'est un cauchemar pour moi ! La presse, les avocats du Sportoase, mon avocate, ce soupçon, cette rumeur, a bien arrangé tout le monde, la rumeur qu'il faisait partie d'un club de plongée ?
Pourtant ce soir-là à Leuven aucun club n'est présent et Julien ne porte pas d'équipement de plongée, et à la vision du film des caméras de surveillance Julien fait des longueurs, et s'arrête après chaque série de longueurs ...
Arrêtons de faire courir des rumeurs, taisons-nous lorsque nous ne connaissons pas le dossier, les faits ...
Soyons là où nous sommes sensés être, présent à l'instant, il y aura moins de drame... Espérons le !
Julien tu me manque tous les jours, cette non-présence est si insupportable quelquefois.
Marie-Jeanne Maman entre Ciel et cette Terre de mon Enciellé, Julien mon enfant pour l'Eternité
Flash back sur fait divers du 24 juin 2011 - 22h21 - piscine Sportoase - Leuven - noyade de Julien 18ans en première année à la KUL - sciences bio-médicales termine son année avec plusieurs cotes de 16/20
Au Sportoase Leuven depuis 2010 = 4 noyades, dont trois mortelles - Je n'ai pas pu faire bloc avec les parents des autres victimes !
L'affaire judiciaire a duré près de 9ans, 4 procès.
1/Jugé coupable en première instance
2/ la piscine va en appel, la piscine est acquittée,
3/ je vais en cassation, nous gagnons,
4/dernier procès où la piscine sera condamnée à 75% de responsabilité - Julien "serait coupable à 25% !!!
JAMAIS je ne pourrai vivre avec cela !
Par tous les moyens de la rumeur et par la presse, les avocats ont créés le flou, et ont fait de Julien le "fautif potentiel".
Sa noyade repérée par une autre nageuse au moment du coup de sifflet de fin de nage pour la fermeture. et NON VUE par 4 maîtres nageurs tous occupés à d'autres tâches au lieu de faire leur tâche première la "surveillance" -
C'est un cauchemar pour moi ! La presse, les avocats du Sportoase, mon avocate, ce soupçon, cette rumeur, a bien arrangé tout le monde, la rumeur qu'il faisait partie d'un club de plongée ?
Pourtant ce soir-là à Leuven aucun club n'est présent et Julien ne porte pas d'équipement de plongée, et à la vision du film des caméras de surveillance Julien fait des longueurs, et s'arrête après chaque série de longueurs ...
Arrêtons de faire courir des rumeurs, taisons-nous lorsque nous ne connaissons pas le dossier, les faits ...
Soyons là où nous sommes sensés être, présent à l'instant, il y aura moins de drame... Espérons le !
Julien tu me manque tous les jours, cette non-présence est si insupportable quelquefois.
Marie-Jeanne Maman entre Ciel et cette Terre de mon Enciellé, Julien mon enfant pour l'Eternité
Bonjour,
Je suis Carole, la maman de Lucas qui est décédé le 17 mai 2020 par suicide.
Nous arrivons au premier anniversaire son décès… Je le revis comme si c’était hier.
J’ai l’impression d’avoir déjà tout donné de ce que je pouvais à mes proches.
J’ai besoin de passer une étape supplémentaire du chemin du deuil en rencontrant d’autres parents…
J’ai besoin d’entendre aussi que tout ira bien mais j’ai l’impression qu’autour de moi, les personnes n’arrivent pas à me le dire…
Partager des moments en dehors mon entourage proche , être à l’écoute des autres… J’ai besoin de parler de lui… Je l’aime éternellement !
À toi, à l'au delà....
On aura, pour les moments froids
Des feuilles qui ne tombent pas
Aux branches de notre vie, des souvenirs immenses
Un peu de toi,
On aura des pensées qui viennent
Ma main de maman dans la tienne
Il faudra puiser dans le passé
La force de dépasser
Le manque de toi, Moi, je suis devenue si forte
Si seulement tu me voyais
C'est fou comme les gens ignorent
Qu'il m'arrive de tomber
Et coule des océans
De mes yeux à mes arpèges
Souvent sans toi je me sens
Comme toute nue dans la neige
On aura des photos qui parlent
Et là-haut que brille ton étoile
Pour dans la nuit nous guider
Sur les chemins abimés
On aura gardé le meilleur
Serré tes doigts de travailleur
Jusqu'au temps de l'au revoir
À toi, à l'au delà
À nos chemins
À toi, à l'au delà
À demain
Je suis Carole, la maman de Lucas qui est décédé le 17 mai 2020 par suicide.
Nous arrivons au premier anniversaire son décès… Je le revis comme si c’était hier.
J’ai l’impression d’avoir déjà tout donné de ce que je pouvais à mes proches.
J’ai besoin de passer une étape supplémentaire du chemin du deuil en rencontrant d’autres parents…
J’ai besoin d’entendre aussi que tout ira bien mais j’ai l’impression qu’autour de moi, les personnes n’arrivent pas à me le dire…
Partager des moments en dehors mon entourage proche , être à l’écoute des autres… J’ai besoin de parler de lui… Je l’aime éternellement !
À toi, à l'au delà....
On aura, pour les moments froids
Des feuilles qui ne tombent pas
Aux branches de notre vie, des souvenirs immenses
Un peu de toi,
On aura des pensées qui viennent
Ma main de maman dans la tienne
Il faudra puiser dans le passé
La force de dépasser
Le manque de toi, Moi, je suis devenue si forte
Si seulement tu me voyais
C'est fou comme les gens ignorent
Qu'il m'arrive de tomber
Et coule des océans
De mes yeux à mes arpèges
Souvent sans toi je me sens
Comme toute nue dans la neige
On aura des photos qui parlent
Et là-haut que brille ton étoile
Pour dans la nuit nous guider
Sur les chemins abimés
On aura gardé le meilleur
Serré tes doigts de travailleur
Jusqu'au temps de l'au revoir
À toi, à l'au delà
À nos chemins
À toi, à l'au delà
À demain
A tous les parents qui souffrent, nos raisons de vivre nous ont été enlevées mais il y a un moment,très lointain, où on apprivoise cette douleur, où elle fait partie de nous telle qu'on est obligé de vivre avec, les larmes s’assèchent et on apprend qu'il ne sert a rien de souffrir car rien ne pourra jamais nous guérir donc on enterre notre douleur avec nos enfants et on les fait vivre, un peu chaque jour, en en parlant,en les faisant exister même s'ils ne sont plus la car ils sont en nous, au plus profond de notre être et rien ne pourra jamais les extirper de nous même pas la mort...
Bonsoir,
2 novembre mon Yo est mort d'un accident de voiture. Plus le temps passe, plus le temps est difficile à gérer, les pleurs, l'envie de mourir, la folie, le néant c'est l'abysse mental. J'ai écouté sur YouTube une conférence de Christophe Faure sur le processus du deuil, très intéressant et réconfortant de par mon état d'esprit. On ne fait pas le deuil d'un enfant, un processus de deuil se fait jusqu'à ma mort... Vais-je avancer ?
2 novembre mon Yo est mort d'un accident de voiture. Plus le temps passe, plus le temps est difficile à gérer, les pleurs, l'envie de mourir, la folie, le néant c'est l'abysse mental. J'ai écouté sur YouTube une conférence de Christophe Faure sur le processus du deuil, très intéressant et réconfortant de par mon état d'esprit. On ne fait pas le deuil d'un enfant, un processus de deuil se fait jusqu'à ma mort... Vais-je avancer ?
Je ne suis en attente de "rien"
je ne suis en attente de "rien" de très spécial
je ne suis en attente de "rien" car je suis toute seule
Que puis je dés lors attendre, de recevoir la force chaque jour pour me lever, jour après jour...
Un enfant de "l'ombre" JULIEN m'accompagne, et mon mari, mes parents, tant de personnes aimées ne sont plus, alors quelles peuvent être les attentes... Un mot de compassion ... peut-être ...
je ne suis en attente de "rien" de très spécial
je ne suis en attente de "rien" car je suis toute seule
Que puis je dés lors attendre, de recevoir la force chaque jour pour me lever, jour après jour...
Un enfant de "l'ombre" JULIEN m'accompagne, et mon mari, mes parents, tant de personnes aimées ne sont plus, alors quelles peuvent être les attentes... Un mot de compassion ... peut-être ...
Ne me dites Plus Jamais "Bonnes Fêtes"
Dites- moi simplement Bonne Année
Que savez-vous de moi lorsque vous dites "Bonnes Fêtes" avec des sss, des sss partout
Ici il n'y a plus de SSS
Sauf celui de la Solitude
Solitude Criante
Si criante
A ceux qui ici comme moi sont Seul ce soir
Je leur dis Bonne Année
Puissiez vous voir un coin de ciel bleu en 2020
A quelques heures de 2020 ....
Espérance sera tu à mes côtés ...
Marie-Jeanne , maman de JULIEN,
Mon Enciellé, pour l'éternité, maman entre Ciel et cette Terre
Dites- moi simplement Bonne Année
Que savez-vous de moi lorsque vous dites "Bonnes Fêtes" avec des sss, des sss partout
Ici il n'y a plus de SSS
Sauf celui de la Solitude
Solitude Criante
Si criante
A ceux qui ici comme moi sont Seul ce soir
Je leur dis Bonne Année
Puissiez vous voir un coin de ciel bleu en 2020
A quelques heures de 2020 ....
Espérance sera tu à mes côtés ...
Marie-Jeanne , maman de JULIEN,
Mon Enciellé, pour l'éternité, maman entre Ciel et cette Terre
Je suis contente de savoir qu’il y a un nom a donner aux parents qui perdent un enfant...Veuf, orphelin et nous rien pourtant, c'est une douleur permanente que je porte depuis le 7 mai 2018 ou ma fille Nathalie s'est donné la mort... Je vis avec, j'ai deux autres enfants et 5 petits, mais une part de mon cœur est partie avec elle. Je pense a tous ceux a qui c'est arrivé, qu'ils trouvent la force de continuer leur vie.
Le 28 janvier 2013, il y a donc plus de 6 ans et demi, mon fils aîné Raphaël est parti "comme un voilier".
Il a brutalement mis fin à ses jours à l'âge de 18 ans !
Raphaël est mort : il s'est suicidé.
C'était sa destinée ! son choix ? son histoire personnelle !
IL n'appartenait à personne... oui, c'est vrai mais quand même, mon chéri, tu aurais pu vivre encore un peu !!!
Hypersensible, très humain et brillant étudiant...
il ne supportait pas l’injustice, l'égoïsme, la jalousie, l'indifférence, la méchanceté, la pauvreté...
Raphaël aimait l’Amitié, l'Amour, la Liberté, ses amis, sa Famille.
Aujourd'hui, je respecte le mystère de sa décision mai avec une infinie douleur physique et une indicible souffrance morale.
Quelle profonde mélancolie est en moi, je me sens tellement fragile, si vulnérable.
Quel indescriptible chagrin quand je pense à toi, mon Raphaël.
Tu me manques, tu manques à ma vie mon Amour et... si j'étais sûr de te rejoindre, je crois que...
L' AMOUR absolu d’un père pour son fils adoré s’est révélé insuffisant pour la vie !
C'est brut, pur et dur, cruelle constatation... ... L'insupportable impuissance de L' AMOUR face au Suicide !!!
Je suis inguérissable et reste inconsolable à jamais... à la vie/à la mort.
Tu étais mon fils aîné...
" Depuis " ma vie a implosé, explosé !
J'ai brûlé vif avec ton suicide mais je suis encore et toujours ton Papa.
Je te remercie pour tous tes " Très Bien, Excellent, Félicitations " à l'école, au collège, au lycée, en classe "Prépa" et à la fac de droit !
Et même dans le domaine sportif... tu étais "Capitaine" de ton équipe de football !
Tu étais ma richesse intérieure, ma divine fierté !
Il y avait beaucoup de monde à ton enterrement.
Tu étais tellement aimé, respecté, apprécié par tes nombreux amis, tous tes professeurs, tes entraîneurs sportifs ...
Il y a des dizaines de lettres d'amitié, d'amour pour toi !
Heureusement, nous avons pu te ramener à la maison pour te veiller dans ta chambre, chez toi, chez nous, pendant 48 heures !!!
Un jour peut-être, le silence et la solitude me permettront de te sourire à nouveau avec douceur et tendresse.
TA liberté sera encore plus belle...
Tu aurais pu rester encore un peu... mon chéri, mon Amour !
Vivre... vivre... vivre...
"Bonne continuation et... bisous " aimait-il dire !
Je t’aime Raphaël.
Papa.
Il a brutalement mis fin à ses jours à l'âge de 18 ans !
Raphaël est mort : il s'est suicidé.
C'était sa destinée ! son choix ? son histoire personnelle !
IL n'appartenait à personne... oui, c'est vrai mais quand même, mon chéri, tu aurais pu vivre encore un peu !!!
Hypersensible, très humain et brillant étudiant...
il ne supportait pas l’injustice, l'égoïsme, la jalousie, l'indifférence, la méchanceté, la pauvreté...
Raphaël aimait l’Amitié, l'Amour, la Liberté, ses amis, sa Famille.
Aujourd'hui, je respecte le mystère de sa décision mai avec une infinie douleur physique et une indicible souffrance morale.
Quelle profonde mélancolie est en moi, je me sens tellement fragile, si vulnérable.
Quel indescriptible chagrin quand je pense à toi, mon Raphaël.
Tu me manques, tu manques à ma vie mon Amour et... si j'étais sûr de te rejoindre, je crois que...
L' AMOUR absolu d’un père pour son fils adoré s’est révélé insuffisant pour la vie !
C'est brut, pur et dur, cruelle constatation... ... L'insupportable impuissance de L' AMOUR face au Suicide !!!
Je suis inguérissable et reste inconsolable à jamais... à la vie/à la mort.
Tu étais mon fils aîné...
" Depuis " ma vie a implosé, explosé !
J'ai brûlé vif avec ton suicide mais je suis encore et toujours ton Papa.
Je te remercie pour tous tes " Très Bien, Excellent, Félicitations " à l'école, au collège, au lycée, en classe "Prépa" et à la fac de droit !
Et même dans le domaine sportif... tu étais "Capitaine" de ton équipe de football !
Tu étais ma richesse intérieure, ma divine fierté !
Il y avait beaucoup de monde à ton enterrement.
Tu étais tellement aimé, respecté, apprécié par tes nombreux amis, tous tes professeurs, tes entraîneurs sportifs ...
Il y a des dizaines de lettres d'amitié, d'amour pour toi !
Heureusement, nous avons pu te ramener à la maison pour te veiller dans ta chambre, chez toi, chez nous, pendant 48 heures !!!
Un jour peut-être, le silence et la solitude me permettront de te sourire à nouveau avec douceur et tendresse.
TA liberté sera encore plus belle...
Tu aurais pu rester encore un peu... mon chéri, mon Amour !
Vivre... vivre... vivre...
"Bonne continuation et... bisous " aimait-il dire !
Je t’aime Raphaël.
Papa.
En ce soir de fête des mamans , je vous partage ceci .... paroles de Victor HUGO
"Que tant qu’on est petit, la mère sur nous veille
Mais que plus tard on la défends
Et qu’elle aura besoin quand elle sera vieille
D’un homme qui soit son enfant » (extrait de Demain dès l’aube)
Pardonnez-moi , pour moi l'homme... en devenir qu'était Julien n'est plus là .....
Qui me répondras ???? si triste , si seule, bientôt huit ans de chagrin... Je ne comprends toujours pas que tant de détresse ne soit aidée qu' "avec des paroles" ... sans actes .... ET sans lendemains .... OK on peut se rendre à des réunions , mais dans le quotidien BRUT , le jour après jour? qui est là ?? et étonnant nous sommes dans une société de communications ????
"Que tant qu’on est petit, la mère sur nous veille
Mais que plus tard on la défends
Et qu’elle aura besoin quand elle sera vieille
D’un homme qui soit son enfant » (extrait de Demain dès l’aube)
Pardonnez-moi , pour moi l'homme... en devenir qu'était Julien n'est plus là .....
Qui me répondras ???? si triste , si seule, bientôt huit ans de chagrin... Je ne comprends toujours pas que tant de détresse ne soit aidée qu' "avec des paroles" ... sans actes .... ET sans lendemains .... OK on peut se rendre à des réunions , mais dans le quotidien BRUT , le jour après jour? qui est là ?? et étonnant nous sommes dans une société de communications ????
Depuis 8 ans...
Chaque matin j'allume une bougie et je te dis bonjour,
Chaque soir avant de m'endormir je caresse ta photo et je te dis bonsoir, je sens ta peau, je sens ta présence.
Si mes yeux se plongent trop longtemps dans ton regard, je m'écroule, je me cache pour pleurer, personne ne peut comprendre...
Je n'accepte toujours pas ta maladie ni tes souffrances, tu me manques tellement mon Thibaut.
Maman
Chaque matin j'allume une bougie et je te dis bonjour,
Chaque soir avant de m'endormir je caresse ta photo et je te dis bonsoir, je sens ta peau, je sens ta présence.
Si mes yeux se plongent trop longtemps dans ton regard, je m'écroule, je me cache pour pleurer, personne ne peut comprendre...
Je n'accepte toujours pas ta maladie ni tes souffrances, tu me manques tellement mon Thibaut.
Maman
Bonsoir à tous,
Bientôt le 5 Février cela fera déjà 9 ans que mon fils Luca nous a quitté d'une Méningococcémie dérivé de la méningite, c'est pas la première que j'écris ici, en neuf ans je pense quand même avoir évolué mais quand la période de son départ approche c'est difficile, j'ai l'impression de replonger c'est sûr on oubliera jamais la perte d'un enfant ça nous marque pour le restant de nos jours.
Bientôt le 5 Février cela fera déjà 9 ans que mon fils Luca nous a quitté d'une Méningococcémie dérivé de la méningite, c'est pas la première que j'écris ici, en neuf ans je pense quand même avoir évolué mais quand la période de son départ approche c'est difficile, j'ai l'impression de replonger c'est sûr on oubliera jamais la perte d'un enfant ça nous marque pour le restant de nos jours.
Marie-Jeanne, j'ai lu vos témoignages et suis de tout coeur avec vous. Perdre son enfant est une douleur indescriptible. J'ai perdu mon fils unique Julien à l'âge de 18 ans le 11 août 2018. J'ai élevé mon fils seule. A l'âge de 3 ans et demi il a été soigné pour un cancer, lymphome de Burkitt, qu'il a vaincu, pour perdre la vie 15 ans après dans un accident de la circulation et après 3 mois de coma... Je vis éloignée de ma famille, donc aucun membre de ma famille proche de moi géographiquement. Comment survivre à un tel drame ? comment ne pas sombrer dans la folie ? comment reprendre sa vie en main après une telle épreuve ? Jour après jour ce n'est que souffrance, et un profond mal être en moi... malgré les entretiens avec la psy et quelques conversations avec autrui, je me retrouve seule face ma douleur. Face à notre drame, les personnes ne savent pas comment réagir, comment nous aborder et quoi dire ... ils préfèrent ainsi nous éviter pour eux la vie continue alors que pour nous elle s'est stoppée brutalement.... je ne sais pas comment je vais avancer dans ma vie future, car plus d'envies, plus de projets .... Depuis ton départ mon petit juju, je suis totalement désorientée, tu me manques tellement... je t'aime mamoune
je reviens ici, je peux y déposer mes mots,mes pensées, sans déranger, liras qui peut, liras qui veut, réagiras qui veut ... Je reconnais être (parfois)dans l'attente d'une réaction qui ne me semble pas démesurée vu ma situation. Grande famille qui n'est pas proche géographiquement (je ne possède pas de voiture) Mon message de ce soir deuxième jour de l'an : "Seigneur comment donner sens à ma vie, quand la plupart m'évite." Et que je me surprends à observer le bonheur, le sourire échangé des autres assise sur une pile de caisses de Colruyt pendant que d'autres font leur courses. Ce moment de bonheur échangé devant mes yeux me fait du bien et je prie pour ces familles, ces inconnus aperçus un bref instant.
Ensuite ailleurs un autre bref échange avec quelqu'un me confiant sans savoir qui je suis avoir perdu à deux reprises des jumelles (avant naissance ou après? je ne sais pas ) et je reste sans paroles.... et puis en partageant à travers cette peine partagée .... mon seul espoir de voir les systèmes de détection de noyade installé dans toutes les piscines du royaume je réalise que j'ai devant moi un "plongeur" et là je me tais à "nouveau" muselée devant un papa de 2x des jumelles qui n'ont pas vu le jour ... et qui ne peut entendre ce que je" désire partager ".... Comment avancer, comment partager, qui peut entendre ? qui peut rejoindre l'autre dans tant de peine, où pour moi, même un sms, un courriel, n'a pas de sens, CAR moi, je prends mon tél , et écouter la 'voix' de l'autre en peine, c'est la seule chose qui a du sens, et que j'ai moi-même expérimentée la semaine dernière en tél à une personne en peine ... que j'ai écoutée comme je le pouvais et très bientôt je l'écouterai de vive voix car nous sommes des humains et les machines sont un support indispensable à notre époque mais ne remplacereront jamais ce que nous pouvons nous apporter mutuellement et je le pense du fond de mon coeur ! Marie-Jeanne MAMAN de JULIEN L'Enciellé - (qui suis-je? - lisez mes autres messages sur "exprimez-vous")
Ensuite ailleurs un autre bref échange avec quelqu'un me confiant sans savoir qui je suis avoir perdu à deux reprises des jumelles (avant naissance ou après? je ne sais pas ) et je reste sans paroles.... et puis en partageant à travers cette peine partagée .... mon seul espoir de voir les systèmes de détection de noyade installé dans toutes les piscines du royaume je réalise que j'ai devant moi un "plongeur" et là je me tais à "nouveau" muselée devant un papa de 2x des jumelles qui n'ont pas vu le jour ... et qui ne peut entendre ce que je" désire partager ".... Comment avancer, comment partager, qui peut entendre ? qui peut rejoindre l'autre dans tant de peine, où pour moi, même un sms, un courriel, n'a pas de sens, CAR moi, je prends mon tél , et écouter la 'voix' de l'autre en peine, c'est la seule chose qui a du sens, et que j'ai moi-même expérimentée la semaine dernière en tél à une personne en peine ... que j'ai écoutée comme je le pouvais et très bientôt je l'écouterai de vive voix car nous sommes des humains et les machines sont un support indispensable à notre époque mais ne remplacereront jamais ce que nous pouvons nous apporter mutuellement et je le pense du fond de mon coeur ! Marie-Jeanne MAMAN de JULIEN L'Enciellé - (qui suis-je? - lisez mes autres messages sur "exprimez-vous")
A vous toutes et tous avec tant de souffrance à vivre, puissiez-vous trouver de la bienveillance sur votre chemin, un coup de fil, une carte, un café à partager, prendre soin les uns des autres ...
Je vous souhaite de ne pas vivre " le tél qui pleure..". car incapable d'être pris en mains, qu'on forme un numéro sur son cadran pour qu'il serve à rejoindre pendant cette période de fêtes (de souffrance extrême pour moi) la détresse de l'autre qui aurait besoin d'entendre une voix ...bienveillante ...
De mon côté je vous partage un courrier suite à une annulation à une activité avec quelqu'un qui allait m'accompagner, c'est cru, c'est impulsif, je le sais mais à qui parler dans cette période de "fêtes" lorsqu'on est seule devant LA TERRE entière où chacun chacune vis SA VIE. Julien 18ans, mon enfant unique est décédé, il y a plus de 7ans, j'ai élévé mon garçon seule, mon mari étant décédé, dans cette même période j'ai eu deux graves accidents et perdu maman -
Voici ce courrier d'il y a quelques jours auquel je n'ai pas eu de réponse :
... "j'essaie" d'être brêve, je crains que personne (si peu) à part mon médecin et ma psychiatre connaît mon état... Sache que hier lorsque tu as tél sur le fixe, moi comme d'habitude avec beaucoup de politesse j'ai répondu, sache aussi que cela me demande énormément d'énergie lorsque je ne vais pas bien(cela je le réalise que je suis épuisée lorsque je raccroche). J'essaie toujours de me dépasser, pour "sembler" aller bien , de peur de faire déguerpir les quelques personnes qui prennent encore contact avec moi...
Ensuite je suis vidée, parce que la technologie défectueuse entre deux opérateurs nous a joué un vilain tour, mon long message n'étant pas sur ton répondeur j'ai dû me répéter...
J'ai dû me répéter tout comme pour la "longue" procédure judiciaire concernant le décès de JUULIEN que plus personne n'arrive à (me) suivre ... et que j'ai l'impression que je dois chaque fois ré-expliquer, le pourquoi et le comment... Et le fonctionnement de la Justice...
Résultat ensuite, je suis crispée, le mal au dos et l'angoisse inconsciente toujours au ventre ne me donne pas un sommeil récupérateur... il est passé 9h lorsque j'arrive à émerger de mon lit, j'entame la séance de kiné quotidienne d'entretien, sdb, et il est vite 11h, 12h... que reste t'il alors ... je suis si souvent tétanisée, je n'arrive pas à agir, déstructurée depuis un matin d'été...
Je suis sincèrement confuse car je suis en détresse et je n'arrive plus, j'ai l'impression de couler sous tout ...
Les jours où j'ai plus d'énergie, oui, alors j'arrive à me mettre la barre trop haut et je remplis mes journées avec toutes les démarches prioritaires à toujours faire SEULE ... Je sais je ne suis pas la seule à vivre cela, mais cela me semble de plus en plus difficile, malgré que je m'engage encore pour des activités même comme bénévole, mais si souvent je remarque que je décommande en dernière minute parce que je me sens oppressée, et que j'ai constaté que j'ai besoin de trois jours pour récupérer ...
Que te dire de plus, je te souhaite que tout se passe au mieux avec les enfants, ton mari, ton engagement à l'école, je te remercie de rester en contact avec moi ... "
Ma réflexion le surlendemain à propos de ce courrier :
Le risque est le suivant, pas de réponse et PLUS de contact... c'est une technique "de l'autre"efficace pour élaguer le cercle de connaissance et augmenter MA SOLITUDE...
Oui là je suis à nouveau "intranquille" et aux aguets de ce qui ne viendra pas/plus , une réponse au message vocal, sms et mail à K.
Et oui... en voilà encore une de moins, après ces 7 ANNÉES (où j'aurais dû tourner la page à leurs yeux) qui rejoint la liste de ceux qui "?par pitié?" et se faire du ?bien ?(là je suis médisante, je le crains, mais lorsqu'on est en désarroi que penser!) se "pointe" dans ma vie pcq c'est moi qui tél pour proposer une activité quand je vais bien et on veut bien m'accompagner, et là bien sûr je rayonne car quelqu'un a pensé à moi ....
Et puis pfff car étant incapable de sortir de chez moi en donnant pour une fois la "vraie" raison ... pfff ... plus de réponse,
C'est le tél qui pleure... car incapable d'être pris en mains, qu'on forme un numéro sur son cadran pour qu'il serve à rejoindre pendant cette période de fêtes (de souffrance extrême pour moi) la détresse de l'autre qui aurait besoin d'entendre une voix ...bienveillante ...
Je vous souhaite de ne pas vivre " le tél qui pleure..". car incapable d'être pris en mains, qu'on forme un numéro sur son cadran pour qu'il serve à rejoindre pendant cette période de fêtes (de souffrance extrême pour moi) la détresse de l'autre qui aurait besoin d'entendre une voix ...bienveillante ...
De mon côté je vous partage un courrier suite à une annulation à une activité avec quelqu'un qui allait m'accompagner, c'est cru, c'est impulsif, je le sais mais à qui parler dans cette période de "fêtes" lorsqu'on est seule devant LA TERRE entière où chacun chacune vis SA VIE. Julien 18ans, mon enfant unique est décédé, il y a plus de 7ans, j'ai élévé mon garçon seule, mon mari étant décédé, dans cette même période j'ai eu deux graves accidents et perdu maman -
Voici ce courrier d'il y a quelques jours auquel je n'ai pas eu de réponse :
... "j'essaie" d'être brêve, je crains que personne (si peu) à part mon médecin et ma psychiatre connaît mon état... Sache que hier lorsque tu as tél sur le fixe, moi comme d'habitude avec beaucoup de politesse j'ai répondu, sache aussi que cela me demande énormément d'énergie lorsque je ne vais pas bien(cela je le réalise que je suis épuisée lorsque je raccroche). J'essaie toujours de me dépasser, pour "sembler" aller bien , de peur de faire déguerpir les quelques personnes qui prennent encore contact avec moi...
Ensuite je suis vidée, parce que la technologie défectueuse entre deux opérateurs nous a joué un vilain tour, mon long message n'étant pas sur ton répondeur j'ai dû me répéter...
J'ai dû me répéter tout comme pour la "longue" procédure judiciaire concernant le décès de JUULIEN que plus personne n'arrive à (me) suivre ... et que j'ai l'impression que je dois chaque fois ré-expliquer, le pourquoi et le comment... Et le fonctionnement de la Justice...
Résultat ensuite, je suis crispée, le mal au dos et l'angoisse inconsciente toujours au ventre ne me donne pas un sommeil récupérateur... il est passé 9h lorsque j'arrive à émerger de mon lit, j'entame la séance de kiné quotidienne d'entretien, sdb, et il est vite 11h, 12h... que reste t'il alors ... je suis si souvent tétanisée, je n'arrive pas à agir, déstructurée depuis un matin d'été...
Je suis sincèrement confuse car je suis en détresse et je n'arrive plus, j'ai l'impression de couler sous tout ...
Les jours où j'ai plus d'énergie, oui, alors j'arrive à me mettre la barre trop haut et je remplis mes journées avec toutes les démarches prioritaires à toujours faire SEULE ... Je sais je ne suis pas la seule à vivre cela, mais cela me semble de plus en plus difficile, malgré que je m'engage encore pour des activités même comme bénévole, mais si souvent je remarque que je décommande en dernière minute parce que je me sens oppressée, et que j'ai constaté que j'ai besoin de trois jours pour récupérer ...
Que te dire de plus, je te souhaite que tout se passe au mieux avec les enfants, ton mari, ton engagement à l'école, je te remercie de rester en contact avec moi ... "
Ma réflexion le surlendemain à propos de ce courrier :
Le risque est le suivant, pas de réponse et PLUS de contact... c'est une technique "de l'autre"efficace pour élaguer le cercle de connaissance et augmenter MA SOLITUDE...
Oui là je suis à nouveau "intranquille" et aux aguets de ce qui ne viendra pas/plus , une réponse au message vocal, sms et mail à K.
Et oui... en voilà encore une de moins, après ces 7 ANNÉES (où j'aurais dû tourner la page à leurs yeux) qui rejoint la liste de ceux qui "?par pitié?" et se faire du ?bien ?(là je suis médisante, je le crains, mais lorsqu'on est en désarroi que penser!) se "pointe" dans ma vie pcq c'est moi qui tél pour proposer une activité quand je vais bien et on veut bien m'accompagner, et là bien sûr je rayonne car quelqu'un a pensé à moi ....
Et puis pfff car étant incapable de sortir de chez moi en donnant pour une fois la "vraie" raison ... pfff ... plus de réponse,
C'est le tél qui pleure... car incapable d'être pris en mains, qu'on forme un numéro sur son cadran pour qu'il serve à rejoindre pendant cette période de fêtes (de souffrance extrême pour moi) la détresse de l'autre qui aurait besoin d'entendre une voix ...bienveillante ...
Le dimanche 2 décembre 2018, ce fut déjà 2 ans que tu es parti,… que tu nous a quitté, mon fils bien aimé « Adrien » . Un "bête" accident qui n'aurait JAMAIS dû arriver.
Je me rappelle ce 2 décembre 2016, c’était un vendredi soir ... Il était 21h25, on sonne à la porte de ma maison, il faisait noir ….
J'attendais avec mon épouse avec inquiétude mon fils Adrien de 17 ans qui n'était pas encore rentré de l’école. Où était-il ? Son retard m’inquiétait lui qui était toujours à l’heure ?
Ma grande fille Alicia de 19 ans le recherchait dans toute la ville de Mons avec ses amies mais en vain .Son petit frère Jean François de 15 ans l'attendait aussi chez moi.
J'ouvre donc cette porte, la porte de ma maison, et là … 2 policiers et une psychologue sont là pour m'apporter la triste nouvelle. Ils me demandent s’ils peuvent rentrer …
Et me disent qu’ils ont une triste nouvelle à me dire : Adrien a eu un grave accident de la route et …s'est fini, il ne rentrera plus à la maison.
Le choc est brutal, je n’y crois pas, je réfléchis, je sors de la maison , je hurle dans la rue tellement la Douleur est forte , je reviens vers les policiers et je demande si c’est une blague , je n’y crois pas ,…
Hurlement , cris d 'incompréhension , c'est terrible ce qui nous arrive , personne ne le crois , Jean-François est choqué monte dans sa chambre pour s’y réfugier , mon épouse hurle de douleur , … on ne le crois pas , ....
Le monde s'est arrêté tout d’un coup ce 2 décembre 2016 vers 21h25…
On pense souvent que cela n’arrive qu’aux autres et pourtant ...
Je demande à ma fille Alicia de revenir à la maison le plus rapidement possible, je veux moi-même lui annoncer cette triste nouvelle.
Elle rentre, ouvre la porte, elle me demande en voyant les policiers dans la maison, « Adrien est où ? », et je lui annonce la nouvelle. Elle s’écroule dans mes bras, pleure, hurle, elle ne le croit pas, ses jambes lâchent, je la porte, quelle douleur, quelle souffrance,…. vivre cela c’est terrible.
Le " Pourquoi " je ne le saurais sans doute jamais. Mais je dois pourtant continuer à avancer... de quelques manières que se soit.
Après 2 ans, je crois n’avoir pas encore accepté que jamais je ne te verrai revenir à la maison.
Jamais ne pouvoir te serrer dans mes bras. Personne, ne pourra ressentir ,comprendre la douleur que j’ai, de ne plus ressentir ta présence près de moi.
Je t'aimais, je t'aime mon fils et tu me manques toujours terriblement. .
Tu étais doux, simple et gentil à la fois. Et tu manques à toute ta famille...
Ton absence a brisé la chaine avec ton frère et tes 2 sœurs qui ont dû se reconstruire difficilement sans toi.
Beaucoup de choses dans le monde, sur cette terre, change depuis que tu es parti ... mais ta présence à Nous , Ta Famille , nous manque Terriblement .
On cherche à continuer à se reconstruire, on cherche à continuer à avancer MAIS il reste la peur de perdre toujours ceux que l'on aime , ceux qui sont proches de nous car nous savons qu'en un claquement de doigt , en une seconde , tout peut basculer ....
Pourtant au travers de cela, des choses dans la famille ont changés, des réconciliations ont eu lieu, encore plus d’amour s’est manifesté.
Je veux me dire qu’Adrien est venu dans ce monde pour ramener les uns vers les autres, et c’est cette pensée ,que je veux garder au travers de cette terrible épreuve ,que je ne souhaite à personne, qu’est la perte d’un enfant.
A vous tous , qui avez des enfants, des êtres chers que vous aimez, prenez les forts, très forts dans vos bras quand vous le pouvez car Vous et Personne n’est Maître des circonstances …
Arrêtons de nous arrêter à des petits détails qui n’en valent pas la peine, la vie est si fragile, elle ne tient qu’à un fil et est Si Précieuse …
Une vidéo d’Adrien est disponible sur mon mur Facebook en sa mémoire :
https://www.facebook.com/sebastien.garciavallejo/videos/10156072157059060/UzpfSTU2MjI3NDA1OToxMDE1NzA1NTAxMzU2NDA2MA/
Je me rappelle ce 2 décembre 2016, c’était un vendredi soir ... Il était 21h25, on sonne à la porte de ma maison, il faisait noir ….
J'attendais avec mon épouse avec inquiétude mon fils Adrien de 17 ans qui n'était pas encore rentré de l’école. Où était-il ? Son retard m’inquiétait lui qui était toujours à l’heure ?
Ma grande fille Alicia de 19 ans le recherchait dans toute la ville de Mons avec ses amies mais en vain .Son petit frère Jean François de 15 ans l'attendait aussi chez moi.
J'ouvre donc cette porte, la porte de ma maison, et là … 2 policiers et une psychologue sont là pour m'apporter la triste nouvelle. Ils me demandent s’ils peuvent rentrer …
Et me disent qu’ils ont une triste nouvelle à me dire : Adrien a eu un grave accident de la route et …s'est fini, il ne rentrera plus à la maison.
Le choc est brutal, je n’y crois pas, je réfléchis, je sors de la maison , je hurle dans la rue tellement la Douleur est forte , je reviens vers les policiers et je demande si c’est une blague , je n’y crois pas ,…
Hurlement , cris d 'incompréhension , c'est terrible ce qui nous arrive , personne ne le crois , Jean-François est choqué monte dans sa chambre pour s’y réfugier , mon épouse hurle de douleur , … on ne le crois pas , ....
Le monde s'est arrêté tout d’un coup ce 2 décembre 2016 vers 21h25…
On pense souvent que cela n’arrive qu’aux autres et pourtant ...
Je demande à ma fille Alicia de revenir à la maison le plus rapidement possible, je veux moi-même lui annoncer cette triste nouvelle.
Elle rentre, ouvre la porte, elle me demande en voyant les policiers dans la maison, « Adrien est où ? », et je lui annonce la nouvelle. Elle s’écroule dans mes bras, pleure, hurle, elle ne le croit pas, ses jambes lâchent, je la porte, quelle douleur, quelle souffrance,…. vivre cela c’est terrible.
Le " Pourquoi " je ne le saurais sans doute jamais. Mais je dois pourtant continuer à avancer... de quelques manières que se soit.
Après 2 ans, je crois n’avoir pas encore accepté que jamais je ne te verrai revenir à la maison.
Jamais ne pouvoir te serrer dans mes bras. Personne, ne pourra ressentir ,comprendre la douleur que j’ai, de ne plus ressentir ta présence près de moi.
Je t'aimais, je t'aime mon fils et tu me manques toujours terriblement. .
Tu étais doux, simple et gentil à la fois. Et tu manques à toute ta famille...
Ton absence a brisé la chaine avec ton frère et tes 2 sœurs qui ont dû se reconstruire difficilement sans toi.
Beaucoup de choses dans le monde, sur cette terre, change depuis que tu es parti ... mais ta présence à Nous , Ta Famille , nous manque Terriblement .
On cherche à continuer à se reconstruire, on cherche à continuer à avancer MAIS il reste la peur de perdre toujours ceux que l'on aime , ceux qui sont proches de nous car nous savons qu'en un claquement de doigt , en une seconde , tout peut basculer ....
Pourtant au travers de cela, des choses dans la famille ont changés, des réconciliations ont eu lieu, encore plus d’amour s’est manifesté.
Je veux me dire qu’Adrien est venu dans ce monde pour ramener les uns vers les autres, et c’est cette pensée ,que je veux garder au travers de cette terrible épreuve ,que je ne souhaite à personne, qu’est la perte d’un enfant.
A vous tous , qui avez des enfants, des êtres chers que vous aimez, prenez les forts, très forts dans vos bras quand vous le pouvez car Vous et Personne n’est Maître des circonstances …
Arrêtons de nous arrêter à des petits détails qui n’en valent pas la peine, la vie est si fragile, elle ne tient qu’à un fil et est Si Précieuse …
Une vidéo d’Adrien est disponible sur mon mur Facebook en sa mémoire :
https://www.facebook.com/sebastien.garciavallejo/videos/10156072157059060/UzpfSTU2MjI3NDA1OToxMDE1NzA1NTAxMzU2NDA2MA/
Le bonheur/le malheur : ce matin pendant une émission à la radio j'entendais un philosophe qui présentait son nouveau livre parler sur la notion du bonheur et j'ai sauté sur mon crayon lorsque je l'ai entendu dire ceci
A l’occasion de la sortie du “Dictionnaire amoureux de la Philosophie” de Luc Ferry (ancien ministre Français) il dit :
"...le positivisme béat par rapport aux douleurs , la psychologie positive qui nous dit que cela dépend de nous..."
...vous avez un enfant qui meurt, votre bonheur il est carbonisé pour toujours car on n'en se remet jamais...
Le malheur, c'est quand on se lève le matin et on sait qu'il n'y aura aucun moment de joie possible (citation de Comte de Spomville), vous avez perdu un enfant et vous vous levez le matin c'est encore la catastrophe, rien ne peut se passer de joyeux dans la journée et le bonheur c'est simplement quand ça s'arrête (?) c'est tout.
Mais il faut beaucoup de chance pour que ça s'arrête et aussi cela dépend du réel, c'est éphémère, c'est provisoire, raison de plus de profiter des moments de joie.
Le bonheur, c'est quand la joie est possible (citation de comte de Spomville)
Marie-Jeanne, Maman entre ciel et terre, Maman de Julien, enfant unique décédé à 18 ans et dont j'assumais l'éducation seule, car son Papa était déjà décédé.
A l’occasion de la sortie du “Dictionnaire amoureux de la Philosophie” de Luc Ferry (ancien ministre Français) il dit :
"...le positivisme béat par rapport aux douleurs , la psychologie positive qui nous dit que cela dépend de nous..."
...vous avez un enfant qui meurt, votre bonheur il est carbonisé pour toujours car on n'en se remet jamais...
Le malheur, c'est quand on se lève le matin et on sait qu'il n'y aura aucun moment de joie possible (citation de Comte de Spomville), vous avez perdu un enfant et vous vous levez le matin c'est encore la catastrophe, rien ne peut se passer de joyeux dans la journée et le bonheur c'est simplement quand ça s'arrête (?) c'est tout.
Mais il faut beaucoup de chance pour que ça s'arrête et aussi cela dépend du réel, c'est éphémère, c'est provisoire, raison de plus de profiter des moments de joie.
Le bonheur, c'est quand la joie est possible (citation de comte de Spomville)
Marie-Jeanne, Maman entre ciel et terre, Maman de Julien, enfant unique décédé à 18 ans et dont j'assumais l'éducation seule, car son Papa était déjà décédé.
Brice, mon champion,ma fierté,
Le 16 juin 2018, je t'ai retrouvé dans ma chambre avec une belle dans la tête...
Mon si beau garçon, 16 ans le 11 juillet, 1.98cm, basketteur chez les Spirous. Tu avais tout pour toi, une famille aimante, des centaines d'ami(es), la beauté, la volonté, la joie, tu faisais rire avec tes grimaces et tes attitudes....
Que s'est-il passé? Ce matin-là, tu es allé dans la salle de bain faire ta toilette, toujours avec ton gsm... Quand tu en es sorti, la salle de bain était pleine d'eau. Tu m'as dit :"maman j'étais sur mon gsm" Tu es allé comme à ton habitude dans le divan enveloppé dans le plaid bordeaux . La télévision allumée sur un match et ton gsm en main, je t'ai alors dis :" mon cœur, je suppose que tu ne viens pas avec moi chez Ginette?" Tu m'as répondu :" non, maman"
Tu étais comme d'habitude, je n'ai rien remarqué... 1h30 après je rentre, tu n'étais plus en bas, je me suis dite que tu étais dans ta chambre pour étudier, je suis montée et tu n'y étais pas. Je me suis dite il est parti courir mais tes baskets étaient là alors j'ai regardé si tu avais pris ta clé, celle-ci était toujours là, donc pas possible que tu sois sorti. Je me suis dite que tu jouais à cache-cache car tu aimais me faire peur, donc j'ai commencé à te chercher et quand je suis arrivée dans ma chambre, l'horreur! Mon bébé était au sol, inutile de décrire ce que j'ai enregistré, chaque millimètres de ton corps est gravé dans ma tête.
L’incompréhension, le désespoir, la souffrance font partie de mon quotidien, la culpabilité aussi.
Nous étions si complice, si fusionnel, pourquoi, pourquoi as-tu fais cet acte?
Je dois accepter, l'inacceptable.
Mon Ange, mon cœur, je t'aime infiniment...
Je suis dans une souffrance indescriptible, chaque jour passé est une réussite pour moi et chaque jour qui passe est un combat avec moi-même.
La plupart du temps je ne suis pas sur terre, mon esprit est occupé à te chercher, le lien ne sera jamais coupé, l'amour d'une maman est indestructible.
Au fond de mon cœur avec le recul et les conversations que nous avons eu ensemble, je pense connaître ce qui t'a anéanti, un profond mal être, un mélange "explosif" pour tes 16 ans, un tas de "petites choses" pour nous adultes, mais pour un ado cela parait insurmontable.
Mon Ange, tu m'as dit quelques jours avant ton départ :" maman, avoue, l'année 2018 est année de merde!" Maman te dit mon cœur : "L'année 2018 et les autres qui suivront seront cauchemardesques."
Le 16 juin 2018, je t'ai retrouvé dans ma chambre avec une belle dans la tête...
Mon si beau garçon, 16 ans le 11 juillet, 1.98cm, basketteur chez les Spirous. Tu avais tout pour toi, une famille aimante, des centaines d'ami(es), la beauté, la volonté, la joie, tu faisais rire avec tes grimaces et tes attitudes....
Que s'est-il passé? Ce matin-là, tu es allé dans la salle de bain faire ta toilette, toujours avec ton gsm... Quand tu en es sorti, la salle de bain était pleine d'eau. Tu m'as dit :"maman j'étais sur mon gsm" Tu es allé comme à ton habitude dans le divan enveloppé dans le plaid bordeaux . La télévision allumée sur un match et ton gsm en main, je t'ai alors dis :" mon cœur, je suppose que tu ne viens pas avec moi chez Ginette?" Tu m'as répondu :" non, maman"
Tu étais comme d'habitude, je n'ai rien remarqué... 1h30 après je rentre, tu n'étais plus en bas, je me suis dite que tu étais dans ta chambre pour étudier, je suis montée et tu n'y étais pas. Je me suis dite il est parti courir mais tes baskets étaient là alors j'ai regardé si tu avais pris ta clé, celle-ci était toujours là, donc pas possible que tu sois sorti. Je me suis dite que tu jouais à cache-cache car tu aimais me faire peur, donc j'ai commencé à te chercher et quand je suis arrivée dans ma chambre, l'horreur! Mon bébé était au sol, inutile de décrire ce que j'ai enregistré, chaque millimètres de ton corps est gravé dans ma tête.
L’incompréhension, le désespoir, la souffrance font partie de mon quotidien, la culpabilité aussi.
Nous étions si complice, si fusionnel, pourquoi, pourquoi as-tu fais cet acte?
Je dois accepter, l'inacceptable.
Mon Ange, mon cœur, je t'aime infiniment...
Je suis dans une souffrance indescriptible, chaque jour passé est une réussite pour moi et chaque jour qui passe est un combat avec moi-même.
La plupart du temps je ne suis pas sur terre, mon esprit est occupé à te chercher, le lien ne sera jamais coupé, l'amour d'une maman est indestructible.
Au fond de mon cœur avec le recul et les conversations que nous avons eu ensemble, je pense connaître ce qui t'a anéanti, un profond mal être, un mélange "explosif" pour tes 16 ans, un tas de "petites choses" pour nous adultes, mais pour un ado cela parait insurmontable.
Mon Ange, tu m'as dit quelques jours avant ton départ :" maman, avoue, l'année 2018 est année de merde!" Maman te dit mon cœur : "L'année 2018 et les autres qui suivront seront cauchemardesques."
Ma petite princesse de six moi est morte subitement il y a 20 jours.
La vie n'a plus aucun goût pour moi, que celui du cendres.
La vie n'a plus aucun goût pour moi, que celui du cendres.